Alain D'Andria

Marathonien de l’extrême, Alain D’Andria démarre une seconde vie professionnelle à l’âge de 45 ans. Avant cela, il n’a jamais pratiqué de sport, ni même du football, mais ce jour de 1996, sur un défi, il se lance pour la première fois sur un parcours de 10 kilomètres et se donne pour objectif de faire le marathon de New York dans 8 mois en 1997. Depuis, Alain ne s’est plus arrêté de courir.

Avant de se passionner pour la course à pied, Alain D’Andria est un chef d’entreprise artisan peintre, seul et avec un crédit immobilier pour financer sa maison. Il se fixe des objectifs et deux ans plus tard, il a 4 ouvriers qui travaillent pour lui et cinq ans après avoir obtenu sa carte d’artisans, en 2000 il rachète au tribunal une entreprise de menuiserie qui allait fermer avec 6 ouvriers. Sept années s’écoulent et il a alors 20 salariés puis en 2008, il fait l’acquisition de nouveaux locaux pour ses 30 salariés. Côté sport, Alain n’a jamais pratiqué de sport puis il décide de participer à son premier semi-marathon, il donne tout au début de la course et passe donc la ligne d’arrivée épuisé. Il se prépare alors pour le marathon de New York puis un jour, en lisant une revue de sport, il découvre une course mythique réservée aux élites des ultra-marathoniens. Cette dernière fait partie des 5 marathons les plus durs au monde. Pour pouvoir s’inscrire, il faut évidemment avoir un bagage remarquable. Alain D’Andria commence donc à courir des ultra-marathons et en 2007, il est sur la ligne de départ de la Badwater, course en Californie qui traverse la Vallée de la Mort, qu’il finit à la 23ème place du général et à la 1ère de sa catégorie. Pour cela, il a fallu qu’il s’entraîne 3 heures par jour, 6 jours sur 7 après sa journée de travail et après 20 heures. C’est pourquoi, Alain est convaincu que dans le sport ou dans la vie professionnelle, il faut avoir l’envie, le mental et travailler pour pouvoir atteindre ses objectifs. Il considère que le travail ne doit pas être une corvée mais un plaisir et une manière d’arriver où l’on veut.

De 45 à 68 ans, Alain D’Andria court une cinquantaine de marathons. Il participe au marathon de New York, Pékin mais aussi Australie. Avec son mental qui doit être à toutes épreuves, il forge son expérience de marathonien avec les ultra-marathons dont celui des 2 océans avec 60 kilomètres à parcourir en Afrique du Sud, le premier marathon du pôle nord en 2006 où il arrive 7ème sur 40 et doit affronter une température de – 40°C degrés sur la banquise. Il est vainqueur du marathon de l’Antarctique au pôle sud puis les 100 kilomètres en 2006, avec un record de 5 heures et 8 minutes pour les 100 kilomètres. Entre 2006 et 2018, il participe à la traversée du Lac Baïkal en Sibérie, le marathon du cercle polaire au Groenland en 2009 et 2011, à la Badwater en 2007 et 2008 sur 230 kilomètres avec une température extrême de 55°C degrés avec 3 cols de 2600 mètres. Entre de nombreux autres défis relevés, le dernier auquel il participe est le World Marathon Challenge 2018 où il court 7 marathons en 7 jours sur 7 continents et se place à la 15ème place sur 70 et bat le record du plus vieux marathonien à relever ce challenge.

Alain D’Andria partage son expérience de marathonien de l’extrême et chef d’entreprise à travers des conférences en entreprise sur les thèmes de la gestion du stress, le dépassement de soi, la performance, l’atteinte d’objectifs, la qualité de vie au travail, la gestion des risques et également la gestion de projet.